Entrée de Roisey dans la Loire et le Pilat

Entrée de Roisey dans la Loire et le Pilat

ROISEY est une charmante commune du département de la LOIRE, située sur le versant Sud du Massif du PILAT, dominant ainsi la vallée du Rhône toute proche.
Administrativement, Roisey est l’une des 35 communes du nouveau canton « Le Pilat » créé à l’occasion de l’élection de la nouvelle assemblée départementale.
Depuis 1803, Roisey faisait partie du canton de PÉLUSSIN (auparavant, c’était celui de MACLAS) ; elle appartient à la Communauté de Communes du Pilat Rhodanien (CCPR) qui comporte 14 communes.
C’est en 1976, à la demande de la Préfecture de la Loire, que le conseil municipal décide que l’orthographe officielle sera R O I S E Y, orthographe conservée jusqu’à aujourd’hui.
Plusieurs versions concernant l’origine du nom de Roisey ont été avancées selon les époques et les recherches entreprises :
selon monsieur Louis BOURRIN (historien local), la plus plausible serait l’indication d’un lieu « escarpé, montagneux » : Roisé, Roisté, Roysé…
Selon certains, il semblerait que les « Segusiaves » (celtes) furent les premiers habitants de cette région du haut Pilat, présents sur les dentelles de pierre des Trois Dents.
On trouve des références à la bravoure des Ségusiaves, ces hommes du Pilat, dans l’ouvrage de Jules César « La guerre des Gaules »…

Le promeneur qui découvre notre village est vite interpellé par l’imposant bâtiment de pierre situé entre l’église et l’école : le PRIEURÉ.
Retracer l’histoire de cet édifice reviendrait à décliner toute l’histoire du village car c’est autour de lui que s’articulaient les activités des habitants du village depuis la fin du premier millénaire jusqu’à la révolution puisqu’il fut vendu à Saint-Étienne en 1791.

Le Prieuré aujourd'hui

Le Prieuré aujourd’hui

Depuis le Moyen-Âge, ce prieuré, bien temporel comme les abbayes ou monastères, était géré et exploité par les moines, sous l’autorité d’un prieur (…prieuré) qui procédait à la nomination des prêtres. Au XIIème siècle, le prieuré de « Royzé » comprenait les paroisses de Roisey et de Bessey.
C’est au XIVème siècle qu’il connut son apogée, et le dernier prieur de Roisey, Pierre Peyron, s’éteint à Roisey en 1769. Le bâtiment du PRIEURÉ actuel fut racheté par la commune à l’Hospice de Saint-Pierre-de-Bœuf en 1972.

Jusqu’à la fin du 19ème siècle, l’agriculture et la forêt constituaient l’essentiel des ressources dont disposaient les habitants.
Deux activités ont marqué le village par la suite : le textile – comme dans tout le Pilat – et les carrières ; certains vestiges subsistent dans nos paysages.
C’est en 1865 que fut ouverte la première carrière de Roisey (celle de Jarry). Les besoins étaient grands : construction des routes, reconstruction de certaines églises… À partir de 1925, commença la production des pavés dont la plus grosse commande fut destinée pour la construction des Abattoirs de Lyon (aujourd’hui Halle Tony Garnier) : un million de pavés furent ainsi acheminés jusqu’à la métropole lyonnaise ! Inévitablement, il fallut faire appel à une main d’œuvre dont le savoir-faire était reconnu de tous. C’est ainsi qu’une nombreuse population italienne a séjourné dans le canton, dont certains membres se sont mariés, installés, et intégrés dans le canton de Pélussin.

Aujourd’hui, les 13 km2 du territoire de la commune s’étagent de l’altitude 500 jusqu’au sommet des Trois Dents. La forêt demeure présente, mais elle ne suffit pas pour alimenter une activité économique florissante, surtout depuis le sinistre de la tempête de 1999.

 

Le massif des Trois dents à Roisey dans le Pilat

Le massif des Trois dents à Roisey dans le Pilat

L’activité agricole est davantage orientée vers l’arboriculture mais elle concerne de moins en moins d’individus.
Pourtant, la population de Roisey ne cesse de croître depuis 1962. Forte de 847 habitants en 1856, elle était tombée au plus bas en 1962 et connaît depuis 1990 (626) une croissance régulière :
697 en 1999 et 909 au dernier recensement. La proximité de la vallée du Rhône, des bassins d’emplois voisins sont des éléments explicatifs incontestables, mais la qualité de vie rencontrée chez nous, avec la proximité du Parc Naturel Régional du Pilat est sans doute un élément majeur dans le choix de la population nouvellement accueillie.